lundi 27 août 2012

Nos vacances itinérantes d'août 2012


Et c'est parti, cap au sud.
Un arrêt-minute à Grenoble, au Vieux Campeur, pour acheter un panneau solaire et une batterie, qui nous servirons à recharger téléphones, appareils photo et à alimenter une lampe un peu plus puissante qu'une simple lampe de poche ! Puis nous reprenons la route, direction Gap - Sisteron. Mais nous n'allons pas si loin: nous bifurquons rapidement à droite pour prendre une petite route de campagne et entrer dans le massif du Vercors. J'ai prévu de passer la 1ère nuit à proximité du Mont Aiguille.

31 juillet, quelque part sur la D247, le Mt Aiguille Apparaît
Dans les jours précédant notre départ, grâce aux images de la terre vue du ciel (Google Earth), j'avais repéré un gros chemin carrossable qui conduit à un joli col d'où la vue promettait d'être splendide. Hélas, sur ces images, la barrière qui interdit ce chemin à tous véhicules était invisible ! Il va falloir improviser pour trouver un autre endroit ! Après quelques tentatives infructueuses dans différents chemins, nous trouvons un petit parking en belvédère au-dessus de Gresse en Vercors, équipé d'une belle table de pique-nique et d'où la vue serait magnifique, n'étaient ces 3 fils électriques qui passent juste devant le Mont Aiguille !!

Panneau solaire et batterie, comment ça marche ?
Où ai-je rangé ... ??
Ca y est je l'ai !!
Panorama depuis les hauteurs de Gresse en Vercors
Véronique glaglatise tandis que les raviolis chauffent
Soleil couchant sur le Mt Aiguille
 

Pleine lune
Les lumières de Gresse en Vercors
Petit déjeuner face aux falaises qui bordent les hauts plateaux du Vercors
Le lendemain, nous nous séparons en deux groupes ! En effet, dans un tel décor, une balade pédestre s'impose. Le col situé au pied de la paroi Ouest du Mt Aiguille m'attire comme un aimant. Mais il est situé dans une réserve naturelle, interdite aux chiens. J'irai donc seul pendant que Véronique fera le tour du Mt Aiguille avec le fourgon et la Truffe ! Elles m'attendront de l'autre côté. La montée sur le versant Nord est relativement courte et vite avalée.



Un insecte butine ...
... une grande astrance (astrantia major)
 
Un peu avant le col, la face ouest du Mt Aiguille apparaît




Depuis le col, la vue vers l'ouest
 
La descente de l'autre côté me permet de retrouver le plaisir de la course. Avant de partir je me suis offert une paire de chaussures de trail Quechua (les mêmes que celles de Dawa Sherpa sur la photo !),




... et je n'ai sur le dos qu'un petit sac avec un peu d'eau et l'appareil photo en bandoulière. Je dévale le sentier et fonce sur le hameau de Richardière où je trouve Véronique en train de jouer de la clarinette sur le bord du chemin (elle s'est offert une clarinette "de voyage", en résine, donc capable de résister à d'importants changements de température et d'humidité).

Un ruisseau coule à côté, ce sera parfait pour tester la douche solaire ! Un couple d'anglais en 4x4 s'arrête pour écouter quelques instants la clarinette. Ils apprécient visiblement et repartent en criant "Lovely". Deux fans de plus ! Un CD est en préparation pour 2013: "Morceaux de clarinette dans la nature": au bord d'un ruisseau, sur une crête ventée, au bord de la mer, la nuit dans la forêt, avec des moufles dans un igloo, concert avec une meute de loups au plateau des Glières ...
 

Après une halte dans la Drôme, chez des amis de Véronique qu'elle n'avait pas revus depuis ses années de formation, nous reprenons le chemin des écoliers:

Paysage drômois sur la D61, non loin de Jonchères
Sur la D338, petite route étroite et encaissée



Paysage de western spaghetti
Le hameau (privé) de Pommerol
 
Trempette dans l'Ouvèze, aux gorges d'Ubrieux, tout près de Buis les Baronnies
 


Moules frites à volonté à Mollans sur Ouvèze (mais pas aussi bonnes qu'à Bel Air hélas)
Nous sommes maintenant dans le Vaucluse, tout près de Veaux, petit village qui est en train de devenir pour nous un véritable lieu de pèlerinage. Hé oui, pour la 3ème année consécutive, nous allons barboter dans les gorges du Toulourenc.
3 août: lever de soleil sur les vignes du village de Veaux (photo de Véronique parce que moi je dors encore !)
Petit déjeuner au bord de la route (heureusement très peu fréquentée à cette heure matinale, sauf par les cyclistes)
 
Même en vacances, Endy profite de la moindre goutte de lait




Mais cette fois, pour éviter la foule, nous y entrons en milieu de matinée, vers 10h, nous sommes dans le peloton de tête ! Et parfois, sur de courtes sections, nous pouvons avoir l'impression d'être tout seuls dans cette rivière.






















 

Nous installons ensuite notre camp de base à Salon de Provence, pour quelques jours. Nous rendons visite à la famille et aux amis.
Endy et son copain Plume
Nous allons notamment discuter de canoë, de chiens et de montagne chez Patrick et Sylvie. Je remercie chaleureusement Patrick qui s'est employé à rassurer Véronique, inquiète (comme d'habitude) du niveau de difficulté des rivières que nous envisageons de descendre dans quelques jours. J'hésite encore un peu entre Le Célé et le Tarn. Patrick me conseille plutôt le Tarn qui devrait être moins à sec.

Le 2ème départ s'effectue cap à l'Ouest. Le 7 août au soir, après le dîner, nous partons dormir aux Saintes Marie de la Mer, près de la plage. C'est une expérience que nous ne renouvellerons sûrement pas. Trop de moustiques, trop de mauvaises odeurs (dues aux eaux stagnantes entre la plage et le parking), et surtout, le lendemain matin, la mer est beaucoup trop froide ! Dire qu'il paraît que la banquise fond ! Impossible de se baigner.

Le 8 août sur la plage des Saintes, Endy regarde son maître qui prend la température de l'eau !
Nous repartons donc sans trop perdre de temps, en direction de Sète. Nous passons faire un coucou à Loïc et Emilie, et Annaël et Nathéo, qui sont en vacances pas très loin de Montpellier. Loïc nous conseille un très bon restaurant à Sète, où la carte et les menus ne sont composés que de produits extra-frais, en provenance directe de la criée. Le panneau de présentation de la carte et des menus annonce la couleur: "ici le congélateur ne sert que pour les glaces". L'occasion est trop tentante, il faut qu'on teste. Véronique jette son dévolu sur des saint jacques au Noailly, verdict: un régal, elles fondent sous la langue. Mon choix se porte sur les rougets grillés: bien mais un peu décevant, surtout comparé aux saint jacques de Véronique (forcément, mes rougets sont grillés, donc je n'ai pas la sauce au Noailly ! Mauvais choix !) Nom et adresse du resto: La Table Sincère, 22 quai du général Durand, une toque au Gault et Millau.
Le port de Sète

Un gavian perché

Un bout du canal qui traverse Sète pour relier la mer à l'étang de Thau



Le soir tombe, nous partons par la route de la corniche et trouvons un endroit sympa pour passer la nuit: un parking posé entre la plage (à hauteur des 3 digues) et l'étang de Thau (là aussi, j'avais "repéré" le coin sur Google Earth, et je n'avais pas remarqué la ligne de chemin de fer qui passe juste à côté, mais bon, le dernier train passe aux alentours de 23h !) Le parking abrite une douzaine de camping-cars serrés sur la partie droite, et quelques fourgons aménagés comme le notre, dispersés sur la partie gauche. Il y a de la place et nous nous installons donc sans soucis.
Le lendemain matin, nous sommes pratiquement seuls sur cette plage immense, l'eau est fraîche, mais pas froide, et surtout d'une limpidité absolue (on voit le fond sablonneux même lorsque l'on a plus pied !) et la baignade est un vrai plaisir, malgré les jet skis qui sont mis à l'eau juste à côté avant de s'éloigner très vite, au large. La première vague de baigneurs arrive en même temps que la brusque montée du thermomètre, au moment où le sable devient brûlant et la chaleur étouffante. Nous plions bagages et partons "visiter" un peu l'arrière pays ... en fait nous déciderons bien vite de siester à l'ombre des platanes au bord du canal du Midi. Le soir nous retournons au même endroit, et nous dînons sur la plage, à la paillote qui accueille une bonne partie des habitants des fourgons aménagés. Je prends ma revanche sur Véronique avec un plat de sèches succulentes tandis qu'elle savoure une banale (mais bonne) salade au fromage de chèvre. Un bon plan ce parking ! (D'autant plus qu'il dispose de quelques installations sanitaires)
Les lumières de Sète (avé le phare) depuis la plage des 3 digues

Miss Polynésie !

Petit rouleau et eau cristalline
Le lendemain, après une dernière baignade, nous mettons le cap au nord, nous prenons l'autoroute de Millau, qui passe à côté de Lodève dont l'imposante cathédrale noire dépasse tous les toits de la ville. Même par l'autoroute, la montée sur le Causse est rude et de nombreux véhicules sont arrêtés sur le bord. Nous sortons de l'autoroute à hauteur de Sévérac le Chateau et faisons une pause casse-croûte sur une pelouse ombragée de Le Massegros.
Pause sur la route du Tarn, et rencontre avec Moustique


On refait aussi le plein d'eau potable à la fontaine avant de repartir en direction de St Georges de Lévéjac (charmant village où sont produites, entre autres, les confitures La Sauvagine) et du "Point sublime" d'où nous admirons le point du vue sur les gorges du Tarn.
St Georges de Lévéjac
Son église
 

 
Les gorges du Tarn, depuis le "Point Sublime"

Au passage je repère un coin tranquille au bord de la petite route, où nous reviendrons Un peu plus tard.

Véronique joue un peu de clarinette pendant que chauffe une délicieuse soupe au pistou


Lumières du soir sur le Causse de Sauveterre
Notre "lit-cabine" ambulant à la tombée de la nuit


La journée du lendemain est consacrée au repérage des différentes parties des gorges du Tarn: la sortie et le portage du "Pas de souci" qui pour nous marquera la fin de la descente, et à Ste Enimie nous trouvons un petit bras de rivière, en rive gauche, qui nous permettra de contourner le barrage sur lequel coule un mince filet d'eau bien insuffisant (et donc de gagner un peu de temps et de nous épargner quelques efforts).
Le "rapide" qui permet de contourner le barrage de St Enimie par un bras en rive gauche
Je note aussi le niveau d'eau à l'échelle du Pont de Montbrun: 70 cm. D'après les indications données par Patrick et Sylvie (qui ont déjà descendu le Tarn en 2009 puis en novembre 2011, en crue !), cela devrait suffire.

A la "sortie" des gorges, nous stoppons à Ispagnac, village situé en rive droite du Tarn, et relié par un pont datant du XIVème siècle ...
 
... au village bien plus connu par son eau de source dont la légende raconte qu'elle "s'appelorio":

et dont elle ne dit pas que la source "serio fermée le samedi" ! Nous trouvons tout de même un petit bâtiment au bord du Tarn, ouvert, qui se visite, et surtout très frais ! Nous y restons un long moment, assis sur le carrelage, adossé contre la pierre, complètement assommés par la chaleur étouffante qui règne à l'extérieur.



Note d'importance: "cette eau ne trouble pas le vin" ! Sur une étiquette d'une autre époque !

Puis nous repartons en quête d'un endroit où nous poser, si possible au bord de l'eau, pour pouvoir préparer dès ce soir le bateau et le matériel (pagaies, gilets, sacs étanches, matériel de camping, nourriture ...) et pouvoir ainsi embarquer le lendemain matin sans perdre de temps. Peine perdue, il y a des campings partout. Il faut dire que nous sommes exigeants: il nous faut un terrain à peu près plat, accessible depuis la route par un chemin large et carrossable. Vu le nombre de campings-cars garés sur le bord de la route, si ce petit coin perdu existait, il serait déjà occupé. Nous nous rabattons donc sur un camping. Celui des Osiers fera très bien l'affaire, en rive gauche, sur la petite route qui relie Montbrun à Castelbouc, en face de Blajoux: Pas trop cher (15 €), emplacement au bord de l'eau. Et la gérante sympa nous autorise à laisser le fourgon dans le pré qui sert de parking pendant les 2 jours que doit durer notre descente (partielle) des gorges. Véronique profite de la douche. Je prépare la popote.

Le lendemain, petit déjeuner, douche, embarquement. Cette partie du Tarn, et surtout avec ce faible niveau d'eau, est facile, voir très facile, et la navigation se déroule sans encombres, dans une eau toujours parfaitement limpide, au milieu de très nombreux poissons de toutes tailles. Et nous avons de la chance: 1- nous sommes un dimanche et 2- le temps est un peu moins beau que les jours précédents et trois nuages viennent parfois voiler le soleil. Il n'y a donc pas trop de monde sur l'eau, et la chaleur est moins pénible que la veille.

5 minutes après le départ, nous arrivons à Castelbouc
Ici, il faut noter qu'il existe un sentier de randonnée pédestre qui longe la rivière en rive gauche, de Castelbouc à Ste Enimie.

La résurgence de St Chély du Tarn
 

Habitat troglodytique, "à rénover" ?
18h, arrêt de la navigation ...


Et installation du bivouac
Occupation du soir
Avec 1 seul duvet pour 3, la nuit fut fraîche !
En fait nous n'étions qu'à quelques centaines de mètres en amont du château de la Caze, hostellerie 4 étoiles, voici la carte et les menus du restaurant
Le hameau de Hauterive
Un hameau sur 3 étages, défendu par une tour
   

Pas beaucoup d'eau sur le barrage de La Malène




































































































































































































Notre passage devant le photographe à La Malène, où l'on voit que le "col de cygne" de Véronique ne peut pas être efficace, puisque sa pagaie est complètement hors de l'eau !! Elle essaie de se défendre en disant qu'elle a terminé son coup de pagaie et qu'elle est en train de sortir la pagaie de l'eau pour amorcer un nouveau coup de pagaie. Je suis perplexe, et dubitatif !
L'entrée dans les Détroits
La passerelle du saut à l'élastique
 Nous arrivons au débarquement obligatoire du Pas de Souci en milieu d'après midi, aux environs de 15h. Patrick nous avait dit que c'est après que la navigation commence à devenir plus ludique et intéressante. Certes, mais nous sommes lourdement chargés, la route est étroite et la circulation plutôt intense et je n'ai pas trop envie de faire plusieurs aller-retour sur le bord de cette route où il n'y a pas de bas-côté, qui plus est avec notre canoë qui bat tous les records de largeur avec ses gros boudins, même si en théorie, on pourrait le faire, puisque nous avons pris le chariot. Tant pis pour les rapides marrants, on reviendra une prochaine fois, avec 15 cm d'eau supplémentaires !
En 1h, je remonte, en auto-stop, les 32 kms de gorges qui nous sépare de notre point de départ. Merci beaucoup aux gens qui m'ont successivement et gentiment embarqué dans leurs véhicules, car je n'aimais pas trop marcher sur le bord de cette route.
Nous effectuons un passage à La Malène pour récupérer notre photo souvenir, avant de remonter sur le Causse de Sauveterre passer une nouvelle nuit.
Le village de La Malène en fin de journée
 

Le lendemain, nous poursuivons notre remontée en direction du Nord, par la traversée des Monts d'Aubrac. En écrivant ces deux mots, il m'en revient immédiatement un 3ème à l'esprit: ALIGOT !
Et bien, aussi surprenant que cela puisse paraître, tous les aligots que nous avons vus affichés sur les panneaux des restaurants se trouvaient dans les gorges du Tarn. Dans les Monts d'Aubrac, RIEN ! L'Aubrac n'est qu'un immense désert (avec quelques vaches). Ce qui nous a largement déçu car avec Véronique nous avons pensé que l'aligot des gorges du Tarn sentait à plein nez le piège à touriste et nous l'avons dédaigné en pensant qu'on pourrait sûrement en trouver de bien meilleur en Aubrac (ou dans le Cantal mais malheureusement nous ne sommes pas allés si haut !). Donc, le débat est lancé, si quelqu'un a testé l'aligot des gorges du Tarn, il est invité à nous faire part de ses sentiments.






L'église de Nasbinals
 

Vraie vache de l'Aubrac
 

Vraie voiture de l'Aubrac !
Le soir venu, nous garons le fourgon dans les bois, une quinzaine de kilomètres avant St Chély d'Apcher.


Véronique travaille quelques morceaux de Bach !
L'or des blés dans la lumière du soir
Le lendemain nous traversons la Margeride.

Une pause à Le Malzieu-Ville !
La porte haute
 



Les coquilles St Jacques, nous ne sommes pas loin du Puy, et sur le chemin de Compostelle
 
Rêve de grandeur, un palace roulant !

Nous faisons la pause pique-nique à Langeac, sur la pelouse au bord de l'Allier. Puis nous entrons en Haute Loire, le pays des vacances de mon enfance, pays des Sucs et du basalte, pays des villages en -ac: Marcilhac, Chavagnac, Chaspuzac, Marminhac, Blanzac, Marnhac, Chambeyrac ... A côté du Puy, je ramasse quelques cailloux de pouzzolane, et nous continuons notre chemin par le château de la Rochelambert
Le château de la Rochelambert

 et l'église St Georges de St Paulien:







Nous traversons le village de Queyrières où je m'alignai jadis au départ de la Traversée des Sucs VTT, et approchons doucement du massif du Meygal

La Traversée des Sucs 1998

L'altitude frise les 1500 m et Véronique est toute surprise de découvrir ici un "domaine nordique", c'est à dire un foyer de ski de fond. Nous entrons dans la forêt pour aller passer notre dernière nuit dans le fourgon, tout à côté de la maison forestière, devenue "la maison des Copains", après que  Jules Romain y eut fêté ses 80 ans, en 1965.


La "maison des Copains"

 
Le lendemain, c'est notre dernier jour de "vacances itinérantes", l'arrivée est prévue à Chenereilles. Cette dernière étape sera gastronomique et nostalgique: nous passons à la laiterie d'Araules dont le lait a presque le goût du "lait de la ferme" de mon enfance, dont les yaourts sont fabuleux, sans parler des tommes et autres fourmes d'Yssingeaux ...
Ces chiens courants habitent en face de la laiterie. S'ils aiment les produits laitiers autant que la Truffe ... !?
 
Puis nous traversons le barrage de Lavalette (où j'ai appris gamin les rudiments de la navigation à voile sur optimiste, 420 puis X4), nous escaladons "la côte du barrage" qui longe les bois où nous allions cueillir des giroles et faire des fagots de branches de sapin qui faisaient de grandes flammes dans la cheminée de la ferme de Montjuvin, village quasiment désert aujourd'hui. Nous allons pique-niquer à Lapte. Le bar où j'allais dépenser mon argent de poche dans d'interminables parties de flipper a été transformé en boulangerie. Les gens viennent acheter leur gigot dans une boucherie-charcuterie qui fut autrefois la caserne des pompiers. Mais au bas du village, le poste de pesage a simplement été fleuri:
Lapte: au bas du village, le poste de pesage des marchandises
 





Derrière la mairie, le magasin d'alimentation est toujours là, ainsi que le cinéma:

Le cinéma d'antan est toujours là
A l'arrière, l'entrée est flambant neuve
Cette pancarte publicitaire (une réclame en langage d'époque !) pour le camping de Vaubarlet, est au moins aussi âgée que moi !

L'église et son clocher, posée au sommet du suc
23 mètres plus haut que le poste de pesage, et surtout, 2 fois plus d'habitants qu'aujourd'hui (1484 habitants en 2008)
 Bien sûr, je n'oublierai pas de faire un détour par Montfaucon pour le "pain noir" (de seigle) et le saucisson !

Mes Miss à Chenereilles, les vacances se terminent